Emmanuel Macron a décidé de revêtir ses habits de chef de guerre pour assister au sommet du G5 Sahel. Ce sommet tant attendu se tiendra à Bamako, le 2 juillet prochain. Il intervient après que le Conseil de sécurité de l’ONU ait entériné la création de cette force africaine.
Le soutien d’Emmanuel Macron au G5 Sahel
Le G5 Sahel a effectivement besoin d’un appui solide. Et Emmanuel Macron met un point d’honneur à apporter le soutien nécessaire à cette coalition armée des pays sahéliens.
En effet, à l’instar de son prédécesseur François Hollande, le nouveau président français se rendra au Mali, début juillet, pour prendre part au sommet du G5 Sahel, aux côtés d’Ibrahim Boubacar Kéïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie) et Idriss Déby Itno (Tchad).
Il s’agira pour ces chefs d’Etat de planifier une stratégie efficace dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Lutte pour laquelle le G5 Sahel a été institué.
Le président Macron entend donc plaider auprès du président Donald Trump pour un appui financier à cette force panafricaine. Ce plaidoyer est d’autant plus opportun que le président américain avait décidé de réduire l’apport de son pays aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Une résolution des Nations unies est toujours attendue pour permettre à ladite force « d’utiliser tous les moyens nécessaires ».
Une autre démarche du président français vis-à-vis de son homologue malien est envisagée, eu égard aux réalités du terrain. « Si IBK estime qu’Iyad est un élément de la solution, il n’y a plus de raison que nos soldats se fassent tuer dans cette région du Sahel.
Et parce que Macron est politiquement vierge, il peut poser des questions que Hollande n’a jamais osé mettre sur la table », indique une personnalité française proche du dossier.