Notre pays connait depuis quelques temps une grande crise de confiance consécutive à l’absence d’un dialogue tout inclusif qui pourrait engendrer de nouvelles perspectives en faveur de joutes électorales consensuelles et transparentes et où chaque force aura à mesurer à bon escient sa vraie présence sur l’échiquier politique national.
Les élections issues des accords controversés de Dakar ont donné lieu à pas mal d'espoirs, sans que ceux-ci parviennent à matérialisation et le fossé ne faisait que grandir entre les différents protagonistes, le citoyen ne sachant plus à quel saint se vouer.
Les dernières élections aussi bien municipales, législatives et présidentielles boycotté par l’opposition dite radicale ont définitivement scellé une rupture presque consommée entre celle-ci et la majorité et qui se regardent désormais en chiens de faïence avertis ou mal avertis.
Aujourd’hui et pour convaincre les parlementaires de réfuter les résolutions issues du dernier dialogue inclusif pour certains, exclusif et unilatéral pour d’autres, l’opposition radicale s’arrache les cheveux et leurs racines pour déjouer « un complot ourdi, un coup d’état constitutionnel », et pour arriver à cette fin tous les moyens sont bons constitutionnels ou pas. Et pourtant avec le minimum de parlementaire acquis à sa cause, le tour allait être facilement joué sans passer par des voies sinueuses.
Cela nous emmène à se poser les questions suivantes :
L’opposition ne s’est elle pas rendue compte que la politique de la chaise vide n'a jamais servi à quelques choses ?
L’opposition ne s’est elle pas rendue compte que le boycott même option ultime aura certainement des conséquences fâcheuses ?
Hélas c’est tard, trop tard. Respectons nos lois, l'appel est adressé à tous les pôles politiques pour plus d’humilité mais également pour la prise en considération réelle de la fragilité de notre tissu social qui pourrait s’effondrer à la moindre secousse.
Nonobstant l'appartenance politicienne, nous souhaitons que les différents protagonistes se résignent et puissent entamer ce débat nécessaire à la cohésion sociale, à la paix civile et à la pérennité de cet état que tous les dangers guettent.
Nous appelons au sens de patriotisme, de sacrifice et d'humilité de tous. Nous savons qu'il en reste chez tous les acteurs politiques du pays et que la Mauritanie vaut bien pour eux plus qu'un fauteuil soit il bronzé, argenté, doré ou diamanté.
Un appel à la raison qui malheureusement fait défaut par les temps qui courent, un cri de cœur, un cri de détresse, un cri de raison pour que vive la Mauritanie. Et la Mauritanie vivra.....AMEN! Dieu préservez la Mauritanie de ses amis, de ses ennemis nous en chargerons.
La rédaction
