Le projet Takamoul, qui prévoit l’extraction du fer du guelb d’Attoumaye (au sud/est de Zouérate), fruit de la coopération entre la Snim et la société saoudienne Sabec, a changé de patron. Non sans remous. Son directeur Mohamed Ould Weissat, un des anciens cadres de la société, atteint par la limite d’âge, a fait de la résistance avant de céder la place à son adjoint, Mohamed El Moustapha Ould Ahmedou, un jeune ingénieur polyglotte aux compétences reconnues. Il était, en effet, question que la Snim retienne certains cadres, devant partir à la retraite, pour un ou an deux, le temps de préparer la relève. Mais cette fois, les saoudiens ont dit Niet. Ils ont exigé le départ de Ould Weissat. Et la Snim en a profité pour faire de la promotion interne en désignant son adjoint à sa place. Au-delà de cette affaire, qui n’allait ne pas en être une si le droit était respecté à la lettre, c’est toute la problématique du renouvellement de ‘’la classe dirigeante’’ de la Snim qui se pose. Les anciens doivent se préparer à céder la place aux jeunes. Un cycle normal, en somme et qui doit être la norme. C’est à ce prix que la société pourra assurer sa pérennité. Il s’agit là d’un des principaux challenges de son nouvel Adg, Mohamed Salem Ould Béchir.