Moyens électroniques de paiement:
Les institutions publiques s’y impliquent
Le Gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie (BCM), M. Abdel Aziz Ould Dahi, a présidé, jeudi 26 octobre 2017, dans les locaux de la BCM, une réunion d’échange avec les institutions publiques concernées par le développement des moyens de paiement électroniques.
Neuf institutions publiques ont pris part à cette réunion. Elles se sont engagées à promouvoir le paiement électronique en Mauritanie. Elles comptent améliorer l’accès des mauritaniens à des moyens de paiement modernes, sûrs et efficaces.
Cette réunion sera désormais régulière. Les parties prenantes mettront périodiquement le point sur l’état d’avancement des choses. D’autres acteurs publics les joindront dans leur démarche.
Les parties réunies ont décidé la mise en place d’un nouveau comité technique. Celui-ci sera chargé d’examiner la question. Il proposera une feuille de route pour la modernisation des moyens de paiement dans les institutions publiques.
La modernisation du système de traitement des moyens de paiement est l’un des grands objectifs de la BCM. Un objectif qui s’impose au monde d’aujourd’hui. Un monde caractérisé par le remplacement quasi-total de l’argent liquide par le paiement scriptural et électronique.
La Mauritanie dispose d’un environnement propice au développement de ce type de paiement: le taux d’accès à internet atteint 41% ; la téléphonie mobile dépasse 100% de pénétration et couvre toutes les localités ; et les résidants sur son sol sont identifiés électroniquement avec un certificat destiné aux transactions électroniques.
Cependant, les mauritaniens préfèrent le cash. Ce qui entraine un accroissement excessif de la monnaie fiduciaire (billets et pièces de monnaie). Et la forte utilisation du cash engendre la détérioration précoce des billets de banque. Car, selon les normes internationales, la longévité des billets de banque varie de moins d’une année pour les petites coupures et de 4 à 5 ans pour les grosses dénominations.